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Le Peer to Peer, c'est quoi ?

Dans un précédent article, nous avons tenté définir au mieux ce qu’est l’assurance collaborative aussi appelée assurance Peer-to-Peer ou P2P.

Mais que se cache-t-il réellement derrière cette expression devenue à la mode à l'heure de l'économie du partage et rendue possible grâce à l'évolution des technologies ?

Peer to Peer, la définition et les domaines d’application

Pour commencer, un petit tour chez Wikipedia pour comprendre ce qu’est le “Pair-à-Pair” (traduction de l'anglicisme Peer-to-Peer, souvent abrégé « P2P »). On peut y lire :

“Le pair à pair (traduction de l'anglicisme peer-to-peer, souvent abrégé « P2P ») est un modèle de réseau informatique proche du modèle client-serveur mais où chaque client est aussi un serveur. On parle de nœud.

Le pair à pair peut être centralisé (les connexions passant par un serveur central intermédiaire) ou décentralisé (les connexions se faisant directement). Il peut servir au partage de fichiers en pair à pair, au calcul distribué ou à la communication.”

Bon essayons de simplifier !

Plus pragmatique, les Dicos du net nous explique que “le principe du Peer-to-Peer est de mettre directement en liaison un internaute avec un autre internaute qui possède un fichier convoité.”

Ok jusque là facile… Mais comment fait-on au juste pour mettre en relation un internaute avec un autre internaute ? Eh bien, 2 méthodes existent :

  1. La méthode centralisée : un ou plusieurs serveurs possèdent la liste des fichiers partagés et orientent les internautes vers l'internaute possédant le fichier convoité.
  2. La méthode décentralisée : pas de serveur fixe, chaque internaute est utilisé comme un mini-serveur . Cette méthode a l'avantage de répartir les responsabilités et d'éviter les actions en justice.

Il existe aujourd’hui un grand nombre de réseaux peer-to-peer (Skype, Gnutella, Bittorrent, etc.) avec chacun des points forts et des points faibles (sécurité, anonymat, vitesse de téléchargement, vidéos, musique, logiciels).

Pour les mélomanes, petite parenthèse musicale

Le P2P est malheureusement grandement utilisé pour des échanges souvent illégaux de fichiers piratés (logiciels, dvd, musique). Il fait l'objet d'attaques répétées des industriels qui produisent ces oeuvres.

L’exemple phare en la matière reste Napster, l'ancêtre du pair-à-pair, qui proposait un échange de fichiers musicaux entre internautes et qui a été démantelé par décision judiciaire américaine en 2001.

Mais le concept de Peer-toPeer ne se limite pas à une technologie permettant le partage de fichiers : le Pair-à-Pair s’étend à des domaines bien plus larges… comme la finance ou le crédit par exemple.

Dans ce dernier secteur, la rencontre des deux mondes s’avère un franc succès avec notamment les sites américains Prosper.com ou Kiva.org qui ont même fait des émules en France avec friendsclear.com ou encore pret-dunion.fr (agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel).

Et après la finance, logiquement, le Peer-to-Peer s’attaque désormais au monde merveilleux de l’assurance…

Quand le Pair à Pair rencontre l’assurance… ça donne quoi ?

L’assurance Peer-to-Peer est un concept d'assurance basé sur la réciprocité entre assurés. Il s'agit de "mettre en réseau" des consommateurs qui utiliseront un même service.

L’objectif premier est évidemment de faire baisser le prix pour l'assuré, à services rendus équivalents, à l'instar d’Airbnb dans l’hôtellerie ou de BlablaCar dans le covoiturage.

Les modèles d'assurance les plus aboutis - on dénombre aujourd'hui une vingtaine d'initiatives dans le monde - rassemblent des individus au sein d'une "communauté", par l'intermédiaire d'une plateforme chargée de collecter les cotisations destinées à couvrir les sinistres survenant à ses membres. Elle procédera au paiement des prestations, grâce au fonds de protection constitué à cette fin.

Dans certains cas, une couverture est négociée auprès d'un assureur qui prendra en charge les prestations en cas d'insuffisance du fonds de protection.

L’assureur peut également prendre en charge au premier euro, les sinistres les plus importants (les sinistres corporels en auto par exemple), qui nécessitent une surface financière et une capacité à mutualiser que les petites communautés n’ont pas.

Ce modèle présente des avantages économiques significatifs. Lorsque le fonds est peu sollicité parce que la sinistralité est maîtrisée, chacun des membres de la communauté bénéficie d'un remboursement direct des sommes non utilisées (cash-back d’environ 20 à 30% en moyenne).

A noter que dans tous les cas, l’assurance Peer-to-Peer ne génère pas de coût supplémentaire. Les frais de gestion de chacun des groupes sont financés par les prélèvements traditionnellement effectués sur les cotisations versées.

L’assurance Peer-to-Peer est née il y a quelques années seulement et évolue progressivement vers ce type de modèle. Chez Otherwise, nous avons fait évolué le modèle et constituons nous même les communautés d'assurés, regroupés par affinité comportementale. Ceci permet à chacun de se couvrir dans le cadre d'une démarche individuelle, tout en bénéficiant des avantages du collaboratif.

Besoin d’un exemple concret ? Découvrez le fonctionnement de l'assurance collaborative ici

Et donc, les avantages de l’assurance Peer to peer, c’est quoi ?

Donc si on devait résumer les bénéficies du modèle Peer to Peer, nous dirions :

  1. un budget assurance significativement réduit
  2. une gestion simple et transparente via une plateforme interactive et une dématérialisation complète des procédures
  3. une communauté active qui engage à la responsabilisation (via le partage et l’échange de bonnes pratiques préventives)

Pas mal non ?

Si vous êtes convaincus par les bienfaits de l'assurance Peer-to-Peer, découvrez sans attendre la complémentaire santé individuelle collaborative Otherwise construite à partir des 3 principes ci-dessus : rejoignez un groupe d'assurés qui vous ressemble et accédez à une assurance moins chère, équitable, transparente et solidaire.

On sait, c’est presque trop beau pour être vrai !