On a testé Yuka, l'application qui veut nous aider à bien manger
Sommes-nous vraiment informés sur les produits alimentaires que nous achetons ? Le consommateur n’a pas toujours l’éclairage nécessaire lui permettant de faire les bons choix : les étiquettes des produits sont souvent complexes à déchiffrer, et comportent de nombreux termes inconnus.
C'est en partant de ce constat qu'est née l'application Yuka : dépasser le marketing des emballages pour analyser les ingrédients, quitte à faire des découvertes surprenantes... .
Scannez, c'est analysé
Yuka (disponible gratuitement sur iOS et sur Android) utilise la base de données libre et collaborative d'Open Food Facts pour pour afficher les informations relatives à un produit dont on scanne le code barre. La prise en main est immédiate, l'analyse aussi, et l'interface générale de Yuka est plus agréable et jolie que celle de l'application d'Open Food Facts. L'autre intérêt de Yuka réside dans sa fonctionnalité de recommandation : vous avez scanné un produit jugé mauvais ou médiocre pour la santé ? Yuka est capable dans certains cas, de vous suggérer une alternative plus saine. Sympa.
Au fait, c'est quoi un produit mauvais pour la santé ?
A chaque produit scanné, Yuka classe ses ingrédients en deux catégories : défauts et qualités. L'application indique ainsi si un aliment est trop calorique, trop gras, trop sucré, trop salé, ou contenant des additifs nocifs (coucou le E160b ou le E621 de mes gâteaux apéritifs par exemple). Il regarde aussi ses qualités (si le produit est bio, notamment), et tout cela nous donne une note sur 100. Reprenons le terrible exemple de mes crackers apéritifs pour comprendre (note globale : 3/100).
A l'inverse (et heureusement pour ma santé) il arrive également que l'on tombe sur d'excellents produits dans nos rayons de supermarché, comme mes formidables galettes de maïs bio qui obtiennent la note parfaite de 100/100.
La nécessaire indépendance d'une telle application
Pour des raisons de neutralité nous ne citerons pas la marque distributeur derrière ces deux produits-tests (il s'agit de la même marque pour les deux) mais cela met en exergue l'évidente nécessité d'indépendance d'une application comme Yuka et son utilisation d'une base de donnée libre et collaborative. Sur la page Facebook de l'application on retrouve une communauté active qui échange sur les bons et mauvais produits, et on ne peut que saluer la démarche participative qui appelle à plus de transparence (et d'efforts) de la part des fabricants afin d'améliorer la qualité des produits commercialisés. Il en va de notre santé !